Nature et randonnées aux chambres d'hôtes la Barma en Queyras, BnB Gîte Panda des Alpes
04/07/2018
Rosiers sauvages et petits fruitiers du Queyras
Le nouveau programme culture et nature - été 2018 - des Chambres d'hôtes WWF Panda la Barma en Queyras est prêt. Avec l'accompagnateur en montagne Stéphane Simiand, partez tous les vendredis après-midis en balade à la découverte des rosiers sauvages, églantiers et autres arbustes à fruits du Queyras. Inscription à l'Office du Tourisme Guillestre-Queyras. En soirée, les portes du Musée de la Barma s'ouvrent à Ristolas pour continuer ce thème et d'autres encore. Notez que cette Expérience populaire est une des rares dernières offres touristiques et culturelles indépendantes locales.
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Stéphane Simiand
16/06/2018
Le Rhododendron ferrugineux (rhododendron ferrugineum)
Il n’y aurait que 5 espèces de rhododendrons en Europe ; seulement 2 en Suisse et en France. Le rhododendron ferrugineux est caractéristique de la « zone de combat » à la limite supérieure de la forêt subalpine. Cette rhodoraie est une des formations arbustives des Alpes et des Pyrénées. Dès la fonte des neiges, ses fleurs explosent de pourpre dans les montagnes du Queyras.
On vante plutôt la beauté de l’arbuste même si la rouille qui tapisse la face inférieure des feuilles (chrysomyxa rhodendrii) est observée depuis longtemps ; d’où le nom ferrugineux et la croyance à l’attraction de la foudre… Les tumeurs parasites du rhododendron (exobasidium rhododendrii) étaient parfois infusées dans l’huile comme remède articulaire (une « huile de marmotte » de plus à l’initiative des montagnards…). Remède dangereux, car la plante toxique renferme un alcool diterpénique – l’andrométoxine – qui peut causer des troubles digestifs, nerveux, cardiovasculaires, respiratoires, très graves dans certains cas…
Cet été 2018, l'Accompagnateur en montagne Stéphane Simiand - en partenariat avec l'Office Tourisme Queyras - vous propose de partir à la découverte des petits arbres fruitiers du Queyras et autres rosiers sauvages.
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Stéphane Simiand
07/05/2018
Guillestre, la porte du Queyras
Aujourd’hui, Guillestre est la porte du Parc Naturel Régional du Queyras, seul passage, l’hiver, pour accéder à notre vallée par les gorges du Guil. La grande foire d’automne s’y tient encore pour la Saint-Luc. Le flux du Queyras y était important, surtout après l’amélioration de la route au milieu du XIXe siècle. Pourtant, longtemps, malgré la vallée intermédiaire de Ceillac, Guillestre fut aussi une barrière, les confins de l’Archevêché d’Embrun, notre dame d’Aquilon… Au-delà le Queyras était vu comme la terre de l’hérésie, un pays de Vaudois… On prendra plaisir au printemps - sur les grands plateaux de l’étage collinéen bordant la ville - à chercher des oiseaux merveilleux à travers vignes et vergers, avant de monter vers les chambres d'hôtes La Barma à Ristolas en Queyras…
19/01/2018
Un igloo dans la neige de février
Vous souvenez-vous de l'igloo de votre
enfance, de la nostalgie des montagnes joyeuses ? La neige des
vacances de février – plus molle – permet souvent de bâtir de
savoureux igloos. Il faut rouler des grosses boules de cristaux
humides, les fendre à la pelle, et le tour est joué. Les pieds dans
la neige, on revit des sensations chaleureuses aux bruits feutrés.
Le Queyras vous offre cette possibilité à 3H30 de Marseille en
voiture ou en train de nuit – type orient express pourfendant la
neige – au départ de Paris via Lyon. Liaison direct en bus
jusqu'au terminus de Ristolas depuis la gare SNCF de
Montdauphin-Guillestre.
02/09/2017
Le prunier de Briançon (prunus brigantina)
Le guide de terrain des Parcs Nationaux de France « Arbres et arbustes de Montagne » (Ed. Libris) est formel (p.205) : le prunier de Briançon (prunus brigantina) est une espèce endémique du sud-ouest des Alpes. Ce prunier est réputé pour être l’arbre fruitier qui pousse le plus haut en Europe…
On en trouve encore sur quelques coteaux bien exposés du Queyras et c’est vers mi-septembre que les fruits acides se récoltent pour confectionner tartes ou confitures. Il n’y a guère que quelque association de passionnés – du côté de la Roche de Rame – pour continuer d’écraser des milliers d’amandes de ces prunes afin d’en retirer un litre de précieuse « huile de marmotte » qui n’a – bien entendu – aucun rapport avec l’animal… Autrefois, cette huile se vendait deux fois plus chère que l’huile d’olive et – à ce prix là – je m’étonne fort qu’on la brulât dans les lampes à creuset…
Le Dictionnaire du Patois du Queyras nous indique (p.30) que l’arbre se nommait en Queyras afatorier et son fruit l’afatoa.
Cuit, le fruit du prunier de Briançon est comestible voire succulent. Les Chambres d'Hôtes B&B La Barma à Ristolas en Queyras en proposent parfois en confiture au petit-déjeuner à leurs bons clients.
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Stéphane Simiand
13/08/2017
Grand Belvédère du Mont - Viso
Aujourd’hui, la haute vallée du Guil vers le Mont-Viso est la réserve naturelle du Parc Régional du Queyras. Pourtant ce n’est pas d’hier que ce site remarquable est fréquenté pour les randonnées. Bien avant Saint-Véran, les premiers vacanciers du tourisme de luxe Queyras résidaient à Aiguilles et Abriès. Dès 1890, la visite au Mont-Viso est un tour incontournable. Ce paysage de toute beauté, à couper le souffle, se situe au bout de la route du Queyras après Ristolas.
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Stéphane Simiand
05/06/2017
Mystérieuse cantharide
Début juin, les lilas de la Barma en Queyras sont encore en fleur et – à l'heure du sapin bleu – plus
personne ne se questionne sur le rôle local de ces arbustes
d'ornement. Si sureaux noirs et sorbiers avaient des usages comestibles et
médicaux, les pommiers d'altitude des fruits d'apparat, qu'en
était-il des lilas ?
La plante aux fleurs
mauves reste l'hôte privilégié des mystérieuses cantharides
(lytta vesicatoria). Cette fausse « mouche espagnole » ou
« de Milan » est bien un coléoptère. Selon ses cycles
larvaires et la météo, on ne l'observe que certaines années.
Évoquer la cantharide,
c'est raviver la mémoire du Marquis de Sade. Le libertin employait la « poudre de
mouche de Milan » à des fins aphrodisiaques... Hélas, la réputation
de cette « médecine » était surfaite et dangereuse ; quatre femmes succombèrent aux « dragées d'Hercule »
lors d'une soirée où les bonbons n'eurent pas les effets
escomptés...
Plus sérieusement,
l'analyste des Simples des Hautes-Alpes, Denise D. , nous indique
dans un ouvrage précieux que les cantharides prenaient place dans la médecine populaire du Grand Briançonnais.
Ce procédé s'utilisait uniquement en usage externe et en dernier recours... Les cantharides macérées dans du
vinaigre s'appliquaient écrasées sous forme de crème en emplâtre... Ce remède de
cheval donnait des cloques à la peau, tirait le mal vers l'extérieur...
Ainsi, ces beaux insectes verts et dorés
furent un temps conservés séchés dans les petites boites
des gens d'ici...
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Stéphane Simiand
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