Parfois, une partie de la forêt de
mélèzes du Queyras semble malade. Certains arbres sont roux au lieu
du vert chatoyant habituel. Maladie ? Pollution ?
En vérité, il ne faut pas trop s'inquiéter
de ce brunissement soudain. C'est l'effet visible d'un cycle naturel
parasitaire qui culmine tous les sept à dix ans. Des parcelles de la forêt du Queyras furent touchées en 2016 et 2023. Les mélèzes du
Queyras et des Hautes-Alpes s'affaiblissent alors tour à tour pendant
deux années ; d'où la présence encore en 2024 et 2025 (newsletter OTQ N°29 du 10.07).
Ces défaillances temporaires sont dues aux assauts de la chenille du petit papillon zeiraphera diniana dite « tordeuse grise du mélèze ». À la suite des destructions d'aiguilles, les arbres forment un nouveau feuillage aux dépens des réserves accumulées. Les chemins en forêt se parent de longs fils de soie qui clignotent dans la lumière. Les moines de l'Abbaye de Boscodon notaient déjà ces cycles au Moyen-âge. Un phénomène qui vaut le coup d'être observé.
Ces défaillances temporaires sont dues aux assauts de la chenille du petit papillon zeiraphera diniana dite « tordeuse grise du mélèze ». À la suite des destructions d'aiguilles, les arbres forment un nouveau feuillage aux dépens des réserves accumulées. Les chemins en forêt se parent de longs fils de soie qui clignotent dans la lumière. Les moines de l'Abbaye de Boscodon notaient déjà ces cycles au Moyen-âge. Un phénomène qui vaut le coup d'être observé.