Feuilles de sorbier des
oiseleurs en automne
À la fin de l’été, la
lumière du jour diminue. La plante n’a plus assez d’énergie pour faire monter la sève qui alimente les feuilles en
eau et sels minéraux (photosynthèse). Le pigment vert de la chlorophylle
disparaît et dévoile les autres pigments jaunes, orange et rouges… Les feuilles
assoiffées s’assèchent et finissent par se décrocher au vent… Elles tombent.
Les arbres sempervirents
(toujours verts) – dont les conifères – ont choisi de transformer leurs
feuilles en aiguilles recouvertes d’une fine couche de cire. D’autres
substances spéciales, la transformation de leur sève en résine, leur permettent
de résister au froid. L’évaporation / transpiration de l’arbre est réduite.
Rare exception à ce modèle – l’arbre roi du Queyras – le mélèze…